Page 5 - DECOUVRIR VASSELIN, MONUMENTS ET TRADITIONS
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de 700 F maximum de remplacer les murs en pisé par des murs en pierre. Le bâtiment est fini
               en 1887.
                   Sur  le  fronton,  côté  place,  est  inscrit  avec  18  lettres  de  0,27  mètre  de  hauteur
               ‘‘LIBERTE, PAIX, TRAVAIL’’ (Cf. photo page 3).
                   Sur  le  fronton,  côté  rue,  est  inscrit  avec  11  lettres  de  0,32  mètre  de  hauteur
               ‘‘Ecole laïque’’ ; inscription qui a disparu.
                   Deux communes seulement dans l’Isère portent cette inscription, mais dans un ordre
               différent , sur un bâtiment communal, Trept et Vasselin.
                   Dans les deux communes, les recherches sur le compagnonnage, sur le Travail, Famille,
               Patrie devise de l’État français, sur la Franc-Maçonnerie n’ont rien donné, la question de
               l’origine se pose toujours à ce jour dans les deux communes.
                      •  Une particularité, les Qanâts
               Pour assurer l’alimentation en eau que ce soit pour des besoins domestiques, agricoles ou
               artisanaux, voire industriels, les habitants de Vasselin ont eu recours à un système peu usité
               dans le Nord-Dauphiné mais connu dans la région du Mont d’Or et surtout très ancien puisque
               l’on retrouve cette technique de captage d’eau, dans l’Antiquité, au Moyen-Orient avec les
               qanâts.
               A l’origine, l’eau captée d’une source, ruisselle sur le sol dans un canal quelquefois empierré
               ou dallé.
               La technique évolue et consiste à creuser une galerie, légèrement en pente, dans la colline
               pour aller chercher la nappe phréatique.
               Le besoin en eau remonte très logiquement aux origines de l’occupation humaine, aucun
               élément historique ou archéologique ne permet de dater l’origine des premières galeries de
               captage.
                                                   e
               Quant aux dates, bien souvent du 19  siècle, qu’on peut voir sur certaines pierres de galeries
               ou de maçonnerie, elles ne correspondent généralement pas aux dates de creusement des
               galeries mais aux dates de leurs confortements ou de leurs réaménagements.
               De nos jours, l’arrivée de l’eau intercommunale a souvent fait cesser l’utilisation de l’eau de
               source et par là même un défaut d’entretien de ces galeries.
               Dans le village, toutes les maisons anciennes ont un système de captage d’eau par galerie.
               Quelquefois, l’eau captée est distribuée par dérivation aux maisons en aval. Les anciens ont
               su capter ces eaux en creusant des galeries subhorizontales pour atteindre la zone aquifère.
               Ainsi, l’eau n’avait plus qu’à s’écouler par gravité dans la galerie pour s’évacuer à l’air libre.
               Captage par galerie :
               Les eaux souterraines sont collectées par une galerie.
               Ceci permet d’avoir un débit plus intéressant et de ramener
               l’eau captée à la surface du sol.
















                                                                               Puits horizontal sous le Mairie




                                                                                                         4
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