Page 4 - DECOUVERTE DE MORESTEL A TRAVERS SON HISTOIRE ET SES MONUMENTS
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La recherche des traces de cette bataille excite l’imagination.  Elle peut être considérée comme les
               prémices de la réunion des royaumes franc et burgonde, dix ans plus tard, effective après la bataille
               d’Autun en 534, qui augure des futures frontières de la France.
                   La légende de cette bataille se situe sur une
               petite colline nommée "Mollard Coyne’’.
                   Elle  dit  que  Clodomir  en  compagnie  de
               certains de ses combattants furent enterrés ici.
               Cette colline est toujours visible de nos jours.
                   Le Mollard Coyne est une colline naturelle
               où il y a des sources au printemps et en périodes
               très humides.
                   Les fils de Clodomir, héritiers du trône de
               leur  père,  gênent  leurs  oncles,  Childebert  et
               Clotaire.
                   Suite à un malentendu, ils les exterminent              Le Mollard Coyne
               avec  l’accord  de  Clothilde,  leur  mère
               (qui deviendra sainte Clothilde, ce qui peut interpeler ?).
                   Le plus jeune, Clodoald, est sauvé par des domestiques courageux. Parvenu à l’âge d’homme,
               il prend l’habit religieux et fonde un monastère qui porte son nom et fonde la ville de Saint Cloud.














                                                                   Linogravures d’élèves
                                                                   De Monsieur Gaillard



                      3.  Le prieuré de Vézeronce
                   Clotaire, se repentant et voulant se racheter, fait édifier un prieuré à Vézeronce.
                   Ce prieuré dépend du prieuré de Briord et le prieur de Vézeronce a droit de patronage sur l’église
               de Morestel. Il dépendra plus tard de l’abbaye de Saint-Chef lorsque le prieuré sera donné à cette
               abbaye par le comte de Vienne.
                   Probablement construit en torchis et bois selon les coutumes de l’époque, on n’en trouve pas de
               trace à ce jour.
                   Un prieur de Vézeronce fait figure de lettré, Amatus, auteur de vers métriques (épitaphes en vers) ;
               il est enterré à Briord.
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