LE BEAUJOLAIS : Oingt, village médiéval des Pierres Dorées & Château de Jarnioux

    Samedi 25 septembre 2021 : LE BEAUJOLAIS : Oingt, village médiéval des Pierres Dorées & Château de Jarnioux

    Je vous propose de découvrir le déroulé de la journée que nous allons partager samedi 25 septembre 2021 : ‘‘Le BEAUJOLAIS, Oingt, village médiéval des Pierres Dorées & le château de Jarnioux’’.

    →En matinée, pause-café sur l’aire d’autoroute ‘‘Dardilly, relais Bruyères Paisy’’, puis nous gagnerons notre rendez-vous de matinée dans le Beaujolais des Pierres Dorées, le village médiéval d’Oingt.

    Oingt se situe dans le Beaujolais, au Nord-Ouest de Lyon.
    Du point de vue administratif, la commune a fusionné le 1er janvier 2017 avec les communes du Bois-d’Oingt et de Saint-Laurent-d’Oingt pour former la nouvelle commune de Val d’Oingt.
    Oingt est un village médiéval restauré, dominant la vallée de l’Azergues et appartenant au pays des Pierres dorées, utilisées de tout temps comme matériau de construction.
    Classé parmi les plus beaux villages de France – le seul du département du Rhône– la mairie adhère à l’association des plus beaux villages de France.

    Approche historique

    Oingt, castrum romain alors nommé Yconium, bâti en vue de Lyon sur la route d’Anse à Roanne, connut son apogée au Moyen Age.

    Les Romains y introduisirent rapidement la culture de la vigne, culture encore prédominante de nos jours (Beaujolais).

    L’influence romaine à Oingt laisse encore aujourd’hui quelques traces parcellaires : tuiles à rebord, chapiteau composite et pierre en grand appareil qui constituaient la base de la muraille qui deviendra plus tard l’enceinte de la cité d’Oingt.

    Une monnaie de bronze à l’effigie de Lucius Verus, gendre de Marc Aurèle (161 – 167) a été retrouvée dans les années 1970.

    Dès l’époque romaine, puis au Moyen Age, le village eut en effet pour rôle de surveiller l’antique voie de passage entre Saône et Loire, aux frontières des deux territoires ennemis du Beaujolais et du Lyonnais.

    Vers l’an Mil, les seigneurs d’Oingt, viguiers (ou officiers de justice subalternes) du comte de Forez, construisent le château à motte et des églises alentour.

    Par bulle papale e 1173, le fief d’Oingt devient une marche du Lyonnais.

    L’archevêque-comte, Renaud de Forez, qui fortifie son comté (Anse, Condrieu, Ternand, le Bois d’Oingt…) aide par ses prêts Guichard III à bâtir les murs de la cité, des châteaux à Oingt, Chatillon, avant 1226.

    Vers 1320, le Lyonnais est réuni à la France. Le roi installe un vassal à Prony tout proche

    En 1383, Antoine 1er de Fougères hérite de la baronnie d’Oingt.

    Vers 1500, le baron s’installe à Theizé. Il fit démanteler les remparts du village en 1562.

    En 1154, Claude de Fougères, baron d’Oingt, est tué en Italie lors de la bataille de Cérisoles.

    Sa fille, baronne d’Oingt, épouse Pierre de Chateauneuf de Rochebonne, gouverneur du Velay.

    En 1562, Oingt est victime des troupes protestantes du Baron des Adrets.

    Puis, abandonnée par ses seigneurs qui font bâtir le château de Rochebonne, loin des vallées passagères, la cité d’Oingt perd sa place dominante au profit du Bois d’Oingt.

    Nous serons accueillis à la porte de Nizy, entrée principale (vestige du rempart du 13e siècle) par des bénévoles de l’association Les amis du vieux village d’Oingt qui œuvrent pour la mise en valeur du patrimoine archéologique, historique et touristique d’Oingt.

    Ils nous guideront, en sous-groupes, à la découverte de leur village et de son histoire.

    • Déambulation dans les ruelles moyenâgeuses pavées aux noms évocateurs (rue Trayne-Cul, rue Tyre-Laine, rue Coupe-Jarret…) avec les façades ocre roux de ses vieilles demeures ( linteaux en double accolade, fenêtre double…) qui logent les boutiques d’artistes et artisans, potiers, tisserands, vitraillistes, céramistes qui résident à l’année dans ce cœur de village.
    • Dans le chœur de l’église Saint-Mathieu qui, bâtie au 13e siècle, mais fortement remaniée à la fin du 19e siècle fut d’abord la chapelle castrale, incluse dans les remparts, figurent des culs-de-lampe sculptés que la tradition désigne comme les portraits de la famille du seigneur (dont Guichard IV, Marguerite d’Oingt, 1310, écrivain polyglotte et prieure de la chartreuse de Polleitens et leurs six enfants vivant en 1297 ).
    • A chaque étage de la tour-donjon, se tient un petit musée sur Oingt, de la Préhistoire jusqu’à nos jours.
    • Du chemin de la ronde, et surtout de la terrasse de la tour-donjon, se déploie un extraordinaire panorama, qui permet de contempler les monts du Beaujolais et du Lyonnais, et par temps clair, d’apercevoir le Jura et le massif alpin jusqu’au Ventoux et au mont Blanc. Une table d’orientation permet de repérer les sites particuliers des alentours.
    • Encore, la fontaine, la rue principale, la prison, l’ancienne cure, la montée de l’église, le Chautard, l’Espace Claude Rouet, la façade du château, la place du Marché, la rue du puits, etc.
    • L’Espace de Musiques Mécaniques abrite une remarquable collection de pianos mécaniques, orgues de barbarie, phonographes et boîtes à musique entièrement renouvelée récemment.

    → Piquenique tiré du sac dans la salle des fêtes d’Oingt.

    En après-midi, visite du château de Jarnioux, propriété privée

    Présentation

    La première mention connue du château date de 1284.

    Château construit en pierres dorées, au cœur du vignoble, érigé à la fin du 13e siècle par la famille de Gleteins, originaire de la Dombes, qui se dit depuis 1286 au moins seigneur de Jarnioux, mais ils ne feront hommage de leur château au sire de Beaujeu qu’en 1320 et ensuite en 1380.

    Les Propières leur succéderont.

    Guillaume et Jean Henry, co-seigneurs de Jarnioux, prennent possession des lieux au 15e siècle.

    Les Ménardeau précéderont les Lostanges et Jacques Michel Sahuc de Planhol.

    En 1779, Charlotte et Gabriel de Clavière deviennent à leur tour seigneurs de Jarnioux par transmission. Le site appartient encore aujourd’hui à cette même famille de Clavière (leur arrière-petite-fille représente la 10e génération au château).

    Le château se présente comme une enceinte pentagonale que commande, dressé du côté de l’attaque, un grand donjon cylindrique.

    Les autres angles sont pourvus de tours rondes. Précédant cet ensemble, une barbacane carrée, encadrée par deux flanquements circulaires, est fermée par une tour-porte qui commandait un pont-levis. La chapelle castrale établie au-dessus de l’entrée principale lui donnait sa protection symbolique.

    Le château se compose de bâtiments de styles différents, témoins des remaniements réalisés au cours des siècles. La construction d’origine, en pierres dorées du Beaujolais, date du 13e siècle.

    Six tours, dont le donjon qui atteint 30 mètres de hauteur, ont été ajoutées par la suite. Une aile Renaissance est attribuée à Philibert Delorme (1514-1570), architecte français de la Renaissance, architecte du roi sous Henri II.

    L’entrée monumentale comportait un pont-levis, aujourd’hui remplacé par un pont de maçonnerie mais dont il subsiste des traces bien visibles. Au-dessus de la porte, on découvre les armoiries de la famille Henry (16e et 17e siècles), ‘‘d’argent, au cœur de gueules, marqué du nom de Jésus à l’antique d’or; au chef d’azur, chargé d’un lion léopardé d’argent’’.

    Texte proposé par Solange Bouvier

    Sources textes et photos :

    • Internet at photos privées

    LIMITE D’INSCRIPTION
    SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021

    Participation à la sortie : 48 €
    Repas tiré du sac

    • RÈGLEMENT : par chèque à l’ordre du «Groupe Archéologie et Histoire de MORESTEL»
    • INDIQUER votre lieu de départ au dos du chèque et votre n° de Tel portable
    • ENVOYER à Groupe Archéologie et Histoire de Morestel chez Claudine PRORIOL
      325 rue du Lion d’Or 38890 VIGNIEU

    RENSEIGNEMENTS : Claudine PRORIOL
    04 74 97 56 77
    06 78 72 53 54 (sms de préférence)
    cloproriol@orange.fr

    Points et horaires de départ du car

    Morestel : 6h30
    Sablonnières : 6H50
    Trept : 7H00
    Bourgoin-Jallieu 6H30

    Retour à Bourgoin-Jallieu vers 17h45

    Galerie photos
    Contact

    Pour toute information complémentaire, merci de contacter Claudine PRORIOL :
    - par téléphone au 04 74 92 56 77 ou 06 78 72 53 54 (sms de préférence).
    - par E-mail à cloproriol@orange.fr

    Date limite d'inscription : Samedi 18 Septembre 2021

    Renseignements et/ou Inscription